Pompéi
La visite de Pompéi était un incontournable de notre voyage.
En 79, l'éruption du Vésuve a entraîné la destruction de la ville. La date exacte de l'éruption est encore imprécise. La catastrophe fut longtemps datée du 24 août 79, mais selon de récentes découvertes archéologiques, il semblerait que l'évènement ait eu lieu à l'automne 79.
La ville a été recouverte jusqu'à sept mètres par une couche de matériaux éruptifs, ce qui l'a protégée des pillages et des intempéries. Elle est restée figée au moment de l'éruption. Grâce à une ingénieuse technique de moulage, on peut voir aujourd'hui les victimes dans l'attitude où la mort les a surprises. Au cours des fouilles effectuées depuis 1748, on a retrouvé quelque 1 100 corps, victimes des chutes de pierres ponces ou des nuées ardentes qui ont suivi l'éruption. Toutefois cela ne représente qu'une faible partie des victimes de la catastrophe considérant les parties non dégagées de la ville.
Le site archéologique est impressionnant, très vaste mais mal indiqué. Il faut compter une bonne journée complète pour avoir un bon aperçu du site. Plusieurs visites sont nécessaires pour tout voir.
Nous avons opté pour une visite en audioguide afin d'avoir un peu plus d'informations sur l'histoire du site, mais nous avons regretté de ne pas avoir pris un vrai guide.
Herculanum
Tout comme Pompéi, Herculanum a été entièrement détruite par l'éruption volcanique du Vésuve en 79.
Plus petite que Pompéi, la superficie de la cité antique est estimée à vingt hectares, dont seulement environ 4,5 ha ont été dégagés. Elle n'est donc qu'en partie découverte. La plupart des édifices publics ou cultuels étant inconnus à ce jour. La dure croûte de tuf volcanique qui a recouvert l’antique Herculanum a permis de construire une nouvelle ville. Les fouilles archéologiques se sont arrêtées là où commence l'habitat de la commune actuelle d'Ercolano.
La population au moment de la catastrophe est estimée à quatre mille habitants.
Les premières recherches n'avaient mis au jour qu'une dizaine de restes humains, appuyant l'hypothèse selon laquelle la majeure partie de la population s'était mise en sécurité en quittant la cité. Toutefois, les fouilles, réalisées entre 1980 et 1992 sur l'ancien littoral proche des remparts, ont prouvé que la population d'Herculanum n'avait pas fui, mais s'était en partie regroupée dans des locaux proches de la plage, pensant probablement être ainsi protégée.
Herculanum est moins célèbre, moins vaste, et moins visitée que Pompéi. Pourtant, elle est mieux préservée. Le coup de cœur de notre voyage.
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